Marvel Rivals : le drama du matchmaking “EOMM” repart de plus belle, entre parano et coup de comm’
Depuis la sortie de Marvel Rivals, la communauté se déchire autour d’un sujet qui refuse de disparaître : le matchmaking. Beaucoup ont l’impression que le jeu les met face à des adversaires choisis selon des critères bien plus étranges que le niveau ou la région. Le délire ? Selon une partie des joueurs, NetEase manipulerait carrément les rencontres pour garder les joueurs accros et maximiser le cash. Cette vibe toxique a tellement circulé que le studio a fini par sortir du bois en août pour calmer le feu… mais pas sûr que ça ait vraiment rassuré tout le monde.
Le spectre du “EOMM” hante Marvel Rivals
Le terme qui revient partout en ce moment, c’est EOMM : “Engagement Optimized Matchmaking”. Pour résumer, l’idée sort d’un vieux papier d’EA publié en 2017, où des chercheurs expliquaient avoir inventé un matchmaking bien plus “efficace” que le classique SBMM. Leur délire ? Prendre en compte l’engagement, éviter que les joueurs se lassent ou se barrent, voire pousser des joueurs à dépenser plus en croisant des mates full skins avec des nouveaux. Le principe est simple : faire durer l’envie, faire banquer, et s’assurer que personne n’a jamais envie de ragequit… sur le papier du moins.
Un système tordu ou juste l’illusion du fair-play ?
Forcément, les fans ont commencé à traquer chaque détail pour voir si, oui ou non, Marvel Rivals tirait les ficelles dans l’ombre. Beaucoup sont persuadés que ce soi-disant EOMM les fait passer par des séries de wins faciles, pour mieux les dropper ensuite dans des matchs impossibles. Résultat ? Certains balancent eux-mêmes leurs matchs (“throw” volontaire) pour, pensent-ils, “tricher le système” et retrouver plus tard des matchs à leur avantage.
Perceptions, frustrations et stalkeurs de stats
Il y en a qui vont loin dans l’analyse, n’hésitant pas à poster des pavés sur Reddit. Pour eux, il n’y aurait plus aucune intégrité compétitive : “Quand je gagne, j’ai pas l’impression de mériter la victoire, sauf dans ce match ultra rare où tout le monde a un skill équivalent. Et quand je perds, je sens dès la première minute que c’est fichu d’avance”, lâche un joueur désabusé.
NetEase sort du silence… mais le doute reste
Face à la grogne, NetEase a pris la parole sur les réseaux, histoire d’expliquer que, non, Marvel Rivals n’utilise pas du tout l’EOMM. Le studio promet même une vidéo pour décortiquer ce qui se passe vraiment en coulisses. Problème : à la vue des réponses, les joueurs restent archi-sceptiques. Alors, qui croire ? D’un côté, EOMM est officiellement breveté chez EA et il n’y a jamais eu de preuve que même EA le déployait vraiment. De l’autre, NetEase a pondu en 2020 un papier sur un système appelé “OptMatch”, qui cherche aussi à maximiser la “satisfaction” des joueurs… mais pas ouvertement le profit.
OptMatch, une fausse jumelle de l’EOMM ?
Ce fameux OptMatch n’envisage pas les lootboxes ou la carte bancaire, mais il essaie d’organiser des matchs serrés pour rendre chaque partie “épique”. Mais bon, difficile de convaincre une commu’ parano alors que le débat sur le SBMM divise déjà tout le monde dans les shooters comme Call of ou Apex. Ce qui est sûr, c’est que la frustration vient rarement juste des chiffres, mais surtout du ressenti en game. Les joueurs veulent dominer, pas juste enchaîner les victoires et défaites à 50/50… ça casse le délire de puissance que tout le monde cherche en lançant une game.
Rage, doutes, et le vrai problème : la “transparence”
En fait, ce qui énerve, c’est l’impression que le système décide à l’avance du sort de chaque partie et que tout est pipé. Dans la réalité, OptMatch essaie juste de rendre chaque match tendu… mais parfois, c’est raté. Tant qu’il y a zéro transparence sur ce qui se passe côté matchmaking, la suspicion va rester. Ce qui reste certain, c’est que personne n’a vraiment envie de voir ses défaites comme “justifiées”, et blâmer le système, ça fait du bien.
NetEase promet de dévoiler les coulisses du matchmaking la semaine prochaine. Spoiler ? Même si on découvre que le système cherche juste à rendre le jeu accrocheur, ça ne passera pas avec tout le monde. Dans un contexte où tout le monde se méfie des éditeurs et où faire revenir le joueur est la priorité n°1, il ne faudra pas s’étonner que la commu’ continue de voir des “forces obscures” derrière chaque défaite. En attendant, la prochaine fois que tu fais malmener sur Marvel Rivals, pose-toi la question : le vrai boss final, c’est le matchmaking… ou c’est toi-même ?